750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Gamelle production

11 mars 2014

Lièvre à la royale

(photo Thierry Arensma pour gamelleprod ©)

 

Pour 10 personnes

Éléments de base :

lièvre adulte 1 pièce

Pour la farce de lièvre

1er élément

Foie, cœur, poumons PM,
lard de barde (bardière) 80 g, porc pour « chair à saucisse » 250 g, échalotes 60 g, ail 20 g, pain de seigle 30 g, lait 6 cl, œufs 2


2e élément

lard de barde en lanières 80 g, poitrine de porc en lanières 80 g, foie gras de canard assaisonné 300 g, truffes 30 g, cèpes secs 3 g,

Garniture pour cuisson

oignons 100 g, carottes 100 g, céleri-rave 100 g, céleri branche 50 g, blanc de poireaux 30 g, vert de poireaux 30 g, persil 20 g, tomate concassée fraîche 300 g, ail en chemise 30 g, échalote 50 g, cèpes secs 4 g, farine torréfiée 40 g, vin rouge 75 cl, jus de lièvre 1l, saindoux 30 g.

Liaison et finition de sauce :

crème fraîche 60 g, sang du lièvre 15 cl, cognac (moitié pour la farce) 5 cl, beurre 50 g.

Assaisonnements et divers

Sel, poivre, thym = PM, laurier 1 feuille, clou de girofle 30, baies de genièvre = 20, saindoux ou graisse d’oie = PM

Progression de la recette :

Préparation :

Dépouiller le lièvre et le vider de ses viscères en faisant attention à ne pas percer le diaphragme. Bien le nettoyer.
Recueillir alors le sang dans un bol, puis prélever le cœur, les poumons et le foie. Débarrasser-le de son fiel si besoin.
Désosser le lièvre. L’opération la plus délicate est de retirer la colonne vertébrale sans percer la chair. L’étendre ensuite sur un torchon, bien à plat, saler abondamment. Mettre au frais en attente.

 

Li_vreD_tailFarce_2___copie

Tailler la truffe en bâtonnets. Couper le foie gras en trois dans le sens de la longueur. Répartir les truffes dans ces morceaux et façonner en rouleaux. Tailler les lanières de barde et de poitrine si ce n’est déjà fait.

Faire tremper le pain dans le lait tiédi. Émincer les échalotes puis les faire suer dans du saindoux. Ajouter l’ail pressé.

Hacher à grille moyenne, dans l’ordre : le porc à saucisse, le cœur, le foie, et les poumons. Puis le lard gras. Ensuite l’ail, les échalotes, et enfin le pain préalablement essoré. À ce hachis, ajouter les œufs, le sel, le poivre et le cognac. Mélanger bien pour une bonne homogénéité.

 

Mise en forme :

Étaler le lièvre sur un torchon. À l’aide d’une spatule, étaler une couche de farce sur l’ensemble du lièvre, jusqu’à 1 cm des bords. Y disposer la moitié des lanières de lard et de poitrine en alternance. Au milieu, à la place de la colonne, disposer les rouleaux de foie gras. Recouvrir de farce et de lanières de lard et de poitrine.

Rabattre la chair du lièvre en enfermant la farce et rouler avec précaution. Emmailloter dans le torchon. Ficeler le tout en serrant bien.

Cuisson :

Préchauffer le four à 220 °C (Th. 7-8).

LièvreRoy_arrosage - copie

Mettre les os dans un faitout, couvrir d’eau froide, porter à ébullition, écumer, ajouter les paruresdes légumes et cuire comme un jus.

Tailler les légumes en fine mirepoix. Émonder, épépiner puis concasserles tomates, si besoin.

Dans un rondeau, faire chauffer la matière grasse puis faire colorer les légumes sauf les tomates et l’ail. Laisser fondre.

Ajouter la farine torréfiée. Mélanger. Mouiller avec le vin. Porter à ébullition.

Déposer le lièvre dans une saumonière. Verser dessus le contenu du rondeau, compléter avec du jus jusqu’à hauteur. Ajouter tomates, ail, bouquet garni, genièvre, girofle, lamelles de cèpe et sel.

 

Porter à ébullition et enfourner. Laisser cuire pendant deux heures environ, en retournant toutes les demi- heures. Poivrer la dernière fois.

Sauce :

Lorsque le lièvre est cuit. Sortir du four et retirer le de la poissonnière avec soin. Laisser en attente.

Passer la sauce de cuisson au chinois en foulant bien, pour en extraire le maximum de sucs. La verser dans une casserole et la faire cuire à feu doux pendant une demi-heure environ en écumant régulièrement. Laisser réduire.

Pendant ce temps, dans un grand bol, mélanger au fouet, le sang, la crème et le cognac. Prélever un peu de sauce pour délayer ce mélange puis reverser le tout dans la casserole. Laisser sur le feu encore 5 à 6 minutes pour lier, tout en fouettant, sans faire bouillir. Démailloter le lièvre avec soin pour ne pas le casser.

 

Lièvre - copie

Service :

Couper des tranches de 2cm d’épaisseur environ.

Dans chaque assiette servir une petite louche de sauce et disposer une tranche de lièvre par dessus.

Deux pommes de terre tournées en guise d’oreilles sont une garniture de circonstance.

Un peu de persil haché pour le coup d’œil et pour le goût, et voilà, Raboliot peut être content ! Bon appétit !

 

Publicité
Publicité
10 mars 2014

ELLE, LUI, UN TANDEM…

 

ELLE, LUI, UN TANDEM…

 

Un tandem pour une croisière au long cours. Chacun s’épanouit dans un rôle bien défini. Pour Lui, la salle, l’accueil, la cave. Dorloter le client, décrypter ses attentes, anticiper leurs besoins et animer l’espace.

Pour Elle, les achats, la gestion et le marketing, et la cuisine. Une fois le concept de leur établissement posé, Elle aime créer de nouvelles sensations par l’alliance de l’originalité et de la tradition. Les produits doivent être sincères, pouvoir exprimer au mieux leur essence, leur qualité, pour la satisfaire dans sa recherche du juste milieu.

D’une vague à l’autre, d’une saison à l’autre, sa cuisine est une cuisine de LIBERTÉ.

Pour nourrir cette expression, le tandem s’octroient des pauses pour voyager… ainsi verront successivement fleurir sur la carte du restaurant, des semaines à thème mettant en valeur soit un vignoble, soit une région, soit un ingrédient : vin de Corse, Champignon, Tout Légumes, Grouse, Adirondacks… pour n'en citer que quelques-unes.

15 ans ! De dur Labeur et de pur Bonheur.

 

corse_6_16 - copie

En 2000, le temps d’une seconde, la vie bascule, un peu pour Elle, beaucoup pour Lui, et suspend dans son mouvement, le cycle des saisons au restaurant. Terrassés, certes, mais pas déracinés : Elle met entre parenthèses leur activité professionnelle, construit un nid douillet pour Philippe, et se concentre sur d’autres objectifs. Lui, aphasique et hémiplégique, s’active à retrouver un peu de locution et de locomotion…

corse_6_17 - copie

Depuis, plus d’une vague s’est brisée sur la plage, et plus d’un projet a vu le jour. Elle aime la vie quoi ! Et la vie, c’est Réflexion, Action.

Elle crée une structure adaptée à ses besoins actuels, pour transmettre, conseiller. Elle accompagne de nombreux chefs dans leurs projets d’évolution, enseigne à tout un chacun les techniques culinaires, ou encore, teste des produits professionnels… ce qui lui ouvre une autre voie, qu’elle suit encore aujourd’hui. Responsable de cuisine d’essai pour un groupe de distribution professionnel, elle forme également ses collaborateurs aux produits et aux métiers de ses clients…

 

 

interieur_4_positifbis - copie

 

UNE HISTOIRE DE BOUCHE

ECRITE A MILLE MAINS…

 

interieur_2bis - copie

1er juillet 1985

Le restaurant dont nous venons de signer l’acte d’achat se nomme « Marius ». Et ce depuis 1947. La profession est superstitieuse : on ne débaptise pas un établissement au risque de s’attirer les foudres du ciel… ! Pourtant, pas question pour moi d’en garder l’enseigne. Cette connotation provençale, pour ne pas dire marseillaise, est loin d’être significative de l’orientation que je souhaite donner au restaurant. Si deux de mes prédécesseurs se prénommaient ainsi, rien de tel pour moi. Mais voilà, remplacer par quoi ? Rien ne me satisfait vraiment… Alors, pour le greffe, en attendant mieux, ce sera Mari’us. Mari : pour Marie et puis Us… signifie « nous » en anglais non ? Alors jouons sur les mots : chez Marie, mais pas n’importe comment. Selon les usages… oui, vous savez, us et coutumes !!!!!!. tiré par les cheveux ? Pas si sûr.

C’est ainsi qu’un 4 juillet, j’ai accueilli les premiers clients américains pour la Fête de l’indépendance. À chacun son interprétation : us c’est aussi US, surtout après une apostrophe…

 

1985, l’ouverture

Le dollar vaut 10 francs. La rue Duvivier, située dans le triangle Tour Eiffel-École-Militaire-Invalides, bénéficie de la proximité de nombreux hôtels. Une aubaine pour une ouverture en plein été.

Rentrés aux États-Unis, les convives estivaux ne tarissent pas d’éloges sur la cuisine française de Mari’us « comme à la maison »… et Vickie Stillwell en est le fervent prescripteur. C’est ainsi que nous accomplissons nos premiers pas.

 

 

e_p019 - copie

 

DE MARIUS À ÉCAILLE ET PLUME :

LE GOÛT DU POISSON ET DU GIBIER

Philippe a définitivement laissé son job de gérant de nuit pour me rejoindre dans cette aventure.

Le concept de restauration que je souhaite réaliser est prêt.

 

Chasse p13

DU POISSON !

 

Parce que je suis marin et bretonne ? Que nenni ! Il y a plein de bonnes raisons de manger le poisson au restaurant plutôt que chez soi : une chair fragile, à l’odeur désagréable et puissante – si les conditions de conservation ne sont pas bien respectées –, des arêtes et une cuisson délicate à maîtriser. Enfin, c’est l’idée générale que l’on a. Et peu de cartes en proposent. Un créneau dans lequel s’engouffrer.

 

DU GIBIER !

 

Dans la famille de Philippe, on naît chasseur de père en fils. J’ai ainsi épousé leur passion et sa maman m’a transmis le goût de le 

cuisiner ; certes je ne suis pas encore une experte chevronnée, mais l’enthousiasme fait le reste. On n’en propose plus depuis une décennie sur les cartes parisiennes. La dernière adresse, La Sologne, vient de changer de propriétaire et le successeur de Madame Perdrix s’oriente vers un autre créneau, plus rapide, plus rentable. Seuls quelque « trois Étoiles » affichent une ou deux suggestions en saison. Alors pourquoi se positionner encore sur une autre niche ?

 

port_34 - copie

 À dire vrai, pourquoi faire comme tout le monde. Des restaurants de la taille de celui pour lequel je viens de m’endetter à 120 % de sa valeur, il y en a pléthore. Mieux agencés, mieux placés et tenus par des gens expérimentés. Pour réussir, inutile de suivre le même chemin. Une seule chance : me démarquer.

 

 

 

 

 

 

À suivre…

4 mars 2014

Biscuit vapeur de la Saint-Hubert & butterscotch

022recadréeSonge cake Butterscotch

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour 4 personnes

sucre semoule = 120 g
beurre = 120 g
œufs = 2
farine = 140 g
levure
alsacienne = 1 tsp 

 

Pour le butterscotch

sucre roux = 120 g
mélasse = 25 g
beurre demi-sel = 120 g
crème fle
urette = 25 cl
whisky = 2 cl

 

 


PROGRESSION DE LA RECETTE

 

Préparation des Biscuits

Prévoir 4 ramequins ou moules individuels, les beurrer et les fariner.
Mixer le sucre 10 secondes pour le réduire en sucre fin.
Verser dans un cul-de-poule. Ajouter le beurre pommade et fouetter énergiquement jusqu'à l’obtention d’une masse mousseuse et assez blanche.Ajouter les œufs et fouetter pour les incorporer. Ajouter la farine tamisée avec la levure et bien mélanger. La pâte doit être lisse et homogène.
Remplir les ramequins. Couvrir d’une feuille d’aluminium et poser dans le panier d’un cuit vapeur et cuire sur feu moyen pendant 30 minutes.
 
Préparation du butterscotch
Dans une grande casserole, fondre intimement sur le feu le sucre roux, la mélasse et le beurre. On obtient ainsi une masse sirupeuse couleur caramel clair. Décuire ce sirop avec la crème (attention aux projections et débordements). Ajouter enfin le whisky.
 
Service
Démouler les biscuits encore tièdes.
Les servir arrosés de butterscotch.

 



4 mars 2014

Écaille et Plume…, la genèse

 

LUI, PHILIPPE… ELLE, MARIE… EUX…

PORTRAITS CROISÉS DU TANDEM.

 

Quand Philippe rencontre Marie, à bord du Neptune III en 1974, rien ne les prédispose au rôle de restaurateurs.

Il est marin, elle est étudiante en sociologie-urbanisme, et ne vient sur le bateau que le temps d’une saison estivale…

Et pourtant ! Une rencontre… deux tempéraments… une passion commune pour engendrer un lieu unique, façonné à leur image.

C’est le début de l’histoire…

 

 

marie_+_philippe_chasse

 

 

LUI… PHILIPPE

Neuilly 1944. Ce matin-là, le vrombissement des avions, précurseur de la libération de Paris, prend une tout autre dimension rue de Chézy et précipite sa venue au monde, entre stress et allégresse.
Philippe vacances Bretagne

 

Philippe Radio

De son enfance insouciante, entre chamailleries fraternelles et scolarité joyeuse, il garde le goût des vacances, synonyme d’escapades gourmandes. Il ne sait trop lequel d’un père épicurien, ou d’une mère nourricière de la fratrie nombreuse lui a donné cette curiosité exacerbée pour la gastronomie. Mais Il se revoit encore, alors qu’il n’a pas 8 ans, atterrir en cuisine après chaque repas au restaurant sur le chemin des plages estivales.

 

FUNAMBULE, IL AIME LE JEU,

LA VITESSE, L’EXCENTRICITÉ, LA FÊTE !

La comptabilité ne l’aura captivé que pour plaire et satisfaire les choix d’éducation familiale, juste un temps. Définitivement trop triste pour son esprit joueur. Non, à part l’histoire, toutes les histoires, ce qu’il aime ce sont les mathématiques, la dynamique des fluides. Pas des nombres emprisonnés en rangées bien ordonnées. Alors les chiffres, il préfère les faire danser sous le vent, imaginer les poussées des vagues sur la coque. Chaque week-end, par tous les temps, il trace la route vers Ouistreham pour naviguer avec les copains, de bordées en bordées.

 

ancienne__philippe_cargant_les_voiles - copie

 

Ou encore nourrir les ondes hertziennes. Son passage à l’École de la rue de la Lune, école d’ingénieur radio réputée, lui ouvre les portes du voyage. Il vit l’aventure du désert de sa tour de contrôle à Colomb-Béchar avant d’intégrer le monde de la mer. Les ondes, sur les ondes ! Quoi de plus enivrant ? Sinon, toutes les nouvelles technologies pour lesquelles il se passionne le temps de la découverte, pour vite comme un papillon repartir vers d’autres intérêts nouveaux.

Il doute en permanence, c’est bien là une certitude ! Exagérément comme pour mieux dépasser cet état de doute provisoire, Lui, n’a de cesse alors de profiter de chaque instant comme un merveilleux cadeau de la vie ! Équilibriste sur un fil hésitant entre inquiétude et plénitude.

Funambule, Il aime le jeu, la vitesse, l’excentricité, la fête ! Et surtout la mer. Aucun métier ne le prend longtemps dans ses filets : ni les tissus précieux d’Hallenstein, fournisseur attitré de la haute couture, aux pièces comptées, ni la trépidante vie de l’un des premiers selfs parisiens, ni la salle à manger feutrée du Prieuré d’Avignon où il officie encore plus cabotin que les artistes qu’il sert.

Non, aucun, jusqu’à cet embarquement sur le Neptune III.

Allier passion, vie de bohème, rencontres, aventures maritimes et service, est-ce travailler ? Il devient bosco, le maître d’équipage, et cela lui va comme un gant ! Il se découvre meneur d’homme, apprend la rigueur autant que la flexibilité. Face aux éléments qui demandent souvent réactivité, il improvise avec brio. Il faut dire que Marie est montée à son bord, sans prévenir et qu’il cherche à la séduire. Il partage ses rêves d’auberge pendant qu’elle s’active entre cambuse, passerelle et matelotage. En suivant l’étoile de sa destinée, Il se marie pour la suivre sur l’orejona où, entre sextant, compas et grand voile, se trace à deux une route qu’il ne quittera plus. Puisqu’elle épouse si bien ses rêves, il jette l’ancre en plein Paris pour les voir se concrétiser. Écaille et Plume devient son port d’attache.

 

ELLE…MARIE
anciennes_marie1

Native de Bretagne, son parcours ne manque pas de sel ! la cuisine fait partie de sa vie, comme une seconde nature.

Elle ne se souvient plus très bien à quand remonte cet attrait pour la cuisine. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Elle tournait sous les jupons des femmes qui préparaient le repas des noces que l’on commandait à son père. En cela elle n’a pas suivi le chemin de sa mère, non. Bien piètre cuisinière, et n’aimant pas spécialement « manger », celle-ci, en épouse attentive, secondait son mari dans son commerce et se contentait de nourrir ses 7 enfants. Non, pas question pour Elle de s’enfermer dans ce rôle de nourricière qui sied si bien aux femmes ! non ! Elle voulait être libre, l’égale d’un Lui et sur tous les fronts…

Elle… passionnée, volontaire, artiste et pragmatique, secrète tout autant qu’exubérante… joueuse et travailleuse, espiègle et sérieuse, charismatique.

 

anciennes__marie__marin_ - copie

ELLE… REBELLE,
ET PORTANT SOUMISES, PARFOIS !

Elle… Rebelle, et pourtant soumise, parfois !…..Allez savoir pourquoi ce duel si construit.

Fille de la terre, Elle n’aime que la mer, ses embruns, ses coups de vent ; mais aussi le clapotis des ris du vent le long de la coque, les reflets d’argent sur les vagues mourantes dans le soleil du matin ; le banc de sardine ondoyant devant l’autre ban miroitant dans le soleil blanc de l’aurore. Elle aime la vie quoi !

Est-ce pour cela qu’à peine fini un cursus scolaire chaotique mais brillant, entrecoupé par la maladie, Elle sera marin ? Qui sait ? Quart et cambuse seront son univers ! Durant 4 années, à bord de goélettes, bordant les écoutes et carguant les voiles, Elle sillonne les océans. À chaque escale, Elle explore les marchés populaires, découvre des variétés d’épices, goûte toutes les spécialités locales… Marin et cuisinier, Elle invente alors des recettes originales puisant ici et là.

Navigation et découvertes, échanges… voyage, rencontres, et toujours la mer et la cuisine mêlée. Rencontre d’un autre marin à itinéraire complémentaire, Philippe, bohème, rêveur, funambule, conteur prolixe. Pendant ce périple, Elle épouse « le vent », avant de mettre ensemble sac à terre.

À terre, la rencontre de la famille de Philippe est décisive : tous passionnés de chasse, de nature, et de domaine maritime. Elle marque un tournant : de la voile à la plume, la plume dans son envol sortit l’écaille de l’eau. Une rencontre indélébile !

C’est ainsi qu’Elle crée leur restaurant. Pour l’enseigne deux mots : au plaisir de l’écaille (le sien), le plaisir de la plume et du gibier (celui de Philippe), en alliés ; Des plumes flamboyantes, enrichies, superbes mais toujours vraies, toujours très colorées.

Elle s’affirme en cuisinier.

Pour Elle, la mer, la cuisine, procèdent de la même envie d’exister. La passion de la voile, la volonté d’être marin, c’est la formidable force de vaincre, la passion de s’exprimer. La cuisine, c’est aussi la connaissance profonde des ingrédients, l’expression par la création, la recherche de rencontres originales, de senteurs et de saveurs, pour plaire et pour séduire. Dans sa cuisine aux teintes douces de Bretagne, Elle ajoute l’éclat de ses escales en Méditerranée, de l’influence de ses rencontres.

 

La suite ? Bientôt… 

 

25 février 2014

Écaille et Plume… Un livre

La génèse

 

_J0C3277L’auteur : Marie NAËL

 

Une femme passionnée… un parcours aux multiples facettes avec pour fil directeur la cuisine dans son sens le plus noble car synonyme de découverte, de richesse, de partage et d’ouverture sur les autres.

 

Marie NAËL, vous auriez pu la croiser aussi bien dans son activité de cours de cuisine à domicile que sur dans son restaurant ou bien sur internet où elle animait des blogs…

 

C’est avant tout celle de l’Auteur qu’endosse ici Marie NAËL, qui pouvait le mieux transcrire ce récit dont elle est le principal sujet !

 

Née en Bretagne, après un cursus scolaire chaotique, elle devient marin puis… cuisinier ! Elle saura insuffler à ces deux termes créativité, originalité, féminité… en un mot, sa personnalité. Elle reviendra à terre pour créer, à l’aide de son complice marin et mari, un restaurant. Un nom, un lieu qui fera beaucoup parler de lui : « Ecaille et Plume ».

 

Et c’est ce savoir-faire qu’elle nous a transmis dans un livre dans lequel elle nous a ouvert son répertoire gourmand.

Ce livre, publié fin 2009, sera repris ici par petits fragments accompagnés de nouvelles illustrations ou de recettes complémentaires que le volume du livre n'avaient pas permis de publier. 

 

On y rencontre une femme, un auteur, un métier… Toute une alchimie qu’elle a su redonner dans sa « Cuisine ». A travers ses pleins et ses déliés, ses mots, ses pages que l’on saura tourner à la découverte de nouveaux paysages comme tout bon livre que l’on a envie de déguster, on saura deviner du bout des lèvres parfois, le parcours riche et subtil d’un « Chef » de cuisine hors du commun. 

 

A découvrir et à déguster… comme un roman.

 

Qui mieux que Marie NAËL pouvait relater et publier cette aventure ? Elle décida donc d'ajouter une corde à son arc en créant sa propre société d'édition, Saveur & Savoir, avec comme projets de publier aussi bien des ouvrages de vulgarisation que des applications pour smartphone !

 


124

 

 

La suite ? Bientôt… 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
10 novembre 2013

les plum puddings , les cakes aux fruits de Noël ...Miammm!

IMG_0934

Les plum puddings de Noël que Meg Rivers confectionnait  seulement pour ses amis et sa famille connurent une telle popularité que bientôt une entreprise prospère se développa.

 

Un mélange généreux de différents fruits secs –raisins secs, raisins de Corinthe, gingembre confit -, marinés dans du brandy, et noix diverses enrichissent ce gâteau de Noël parfumé à la cannelle, à la muscade et aux clous de girofle.

 

En 1919, Ernest Dorrington fonda à Sawbridgeworth dans le comté anglais Hertfordshire, sa boulangerie.

Aujourd’hui, depuis des cakes aux fruits fantastiques sont confectionnés ici.  

 

10 juillet 2013

ARHUS, Danemark, juin 2011

R0017125 R0017126 R0017127

R0017129 

6 juin 2011

Copenhague... Perle du Nord...

Une ville qui fait mentir l'adage...

Qui a dit que les gens du nord sont froids, comme leur climat? Je crains que celui-là ne se trompe... Pendant cinq jours, j'ai pu découvrir le contraire pour aller de soleil en soleils... jusqu'à l'insolation du coeur.

Danemark 2011

Emotions plus vives les unes que les autres...Rencontres brûlantes de convivialité,  Cuisine au zenith....  Mets  scintillants sous les feux de l'amitié

verres 

Pour vous éviter à votre tour une insolation, à petites doses, dans les jours qui viennent, je viendrai partager avec vous un peu de ces moments magiques .

 

En compagnie d'Adèle, Stéphanie, Laurent V, Laurent L Sabine, et des Fulgurances.

A la table de Noma, Relae, The Paul, Geranium, Mallin& Schmidt, Herman, Kiin-Kiin; Sollerod Kro.... Que du bonheur... Alors,

 Stay tuned!...  

 assiette vide

 ...Pour ne pas en perdre une miette.... 

3 avril 2011

Zut, j'ai oublié de lui rendre son cuit-vapeur!

 C'est en réalisant que j'avais toujours le cuit-vapeur de Stéphanie dans la voiture, que l'envie subite de chocolat m'est venue à l'esprit... Ah les associations d'idées parfois.... ça a du bon! Ni une ni deux, me voilà les papilles frétillantes, une envie trépignante dans la tête. Pas la peine de se faire mal, Non!  Let's Go!

Lors du Festival du livre culinaire de Paris, j'ai fait en démo les biscuits vapeur de mon livre... que vous pouvez visualiser ...Pour une journée mémorable de dédicace au Cookcoon, la recette originale a été réalisée... Au programme du salon Festin d'Auteurs de Beynat, je récidive... Pourquoi pas innover? 

Remplacer 20 gr de sucre et 20 gr de beurre par 40 gr de chocolat, ça devrait le faire! Voyons? Et 30 mn de cuisson plus tard, voilà le résultat! un biscuit moelleux et savoureux...

biscuit_choco_vapeur16402

 Pour cela il vous faudra: 

100 g de sucre, 100g de beurre, 40 g de chocolat à 50% de cacao, 2 oeufs moyens, 120 g de farine Type 55 et 3 g de levure alsacienne.

Comment faire?

 Mesurez tous vos ingrédients avant de commencer la recette... c'est toujours un gain de temps pour la suite. Faire fondre le chocolat au micro-ondes (ou au bain marie, au choix.)

Fouetter le sucre et le beurre afin d'obtenir un mélange mousseux.

Ajouter les oeufs un par un en mélangeant bien entre chaque. Puis incorporer le chocolat juste tiède. Fouetter l'ensemble.

Mélanger la levure à la farine et tamiser l'ensemble deux fois pour bien l'aérer. Puis verser sur le mélange en mélangeant intimement . C'est prêt.

Répartir dans le moule de votre choix. Poser dans le compartiment supérieur de votre cuit-vapeur et laisser cuire.

 biscuit_choco_vapeur16407

Pour corser le tout, mélanger quelques pistoles de chocolat à la base d'un caramel au beurre salé? Tiens, tiens!  Y'a pas plus régressif pour un samedi de printemps qui fait grise mine!


NOTA: Personnellement j'utilise les "mini-charlottes" Flexipan que je découpe pour effectuer la cuisson dans le Varoma du Thermomix. Mais j'ai fait l'expérience dans plusieurs cuit-vapeur et couscoussiers divers et variés!!!.. ça fonctionne aussi bien. Seule la cuisson aura besoin d'être ajustée fonction du débit de la vapeur d'eau .

 

 

24 février 2011

Festival du Livre Culinaire au 104 à Paris

 UnknownC'est le Week-End Prochain!  Vous souhaitez y venir ?

Je vous propose 5 entrées gratuites. Pour cela il vous suffit  de me l'indiquer dans un commentaire  ci-dessous. 

 J'y présente le livre Ecaille et Plume et j'aurais le plaisir d'être en démonstration
Jeudi 3 mars à 17 h 00
Samedi 5 mars à 14 h 15. 

3_6_mars_festival_livre_culinaire_104_paris_L_OiG98q

 A très bientôt donc...

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Archives
Publicité
Publicité