Poulet aux amandes et aux abricots
Jour #1
Départ Istanbul ? Ah ! le Bazar Égyptien et ses épices … Misir Çarsisi, C’est Byzance !
Les Ottomans c’est bien connu, furent toujours de « fines gueules » ! Un de premiers gestes de Mehmet II, vers 1460, peu après la prise de Constantinople, est d’établir le protocole de ses cuisines. La fonction de «maître des saveurs », casnigir, est primordiale…
J’aurais bien aimé … Profusion des couleurs ou féerie des parfums, aromates et épices m’ont toujours fascinée.
Avant d’explorer plus avant la route de la soie, l'évocation de ce bazar me donne envie de cuisiner un
M a h m u d i y é
C’est une recette ottomane toujours en faveur dans certaines familles istambuliotes lors du repas de Iftar.
Ce qu'il vous faut: si vous souhaitez la réaliser
Pour préparer ce poulet aux abricots, et miel, j’ai utilisé :
600 gr de poulet c’est-à-dire les deux cuisses et les ailerons. (je garde le poitrail pour un autre usage)
100 gr d’oignons, 20 gr de beurre, 30 gr de raisins secs blonds, 50 gr d’abricots moelleux=3 (il m’en reste depuis le millefeuille pour KKVKVK#10) + 2 abricots frais.
25 gr d’amandes, 100 gr de riz long de Camargue, ½ litre d’eau, 1 Tbsp de miel de printemps Baudat, 1 pincée de sel.
Comment faire?
Couper en morceau les cuisse et désosser si vous le vouler. Dans une cocotte fondre un peu de beurre. Faire dorer le poulet sous toutes les faces. Ajouter ensuite les oignons ciselés et laisser dorer. Mélanger le miel, les abricots moelleux coupés en lanières et les raisins. Diluer avec la moitié de l’eau. Verser le tout dans la cocotte, mélanger, couvrir et laisser cuire 20 minutes. Pendant ce temps, tremper le riz dans de l’eau chaude salée, 20 minutes.
Au bout de ce laps de temps, égoutter, et le rincer. Verser dans la cocotte et rajouter alors le reste d’eau. Mettre à feu vif pour 10 minutes, puis laisser compoter 10 minutes à feu doux. Arrêter le feu et laisser gonfler pour 10 minutes de plus.
Dans une petite poele faire sauter les amandes en batonnets et les ajouter au plat avant de servir.
Ne faites pas l’impasse des amandes, le croquant et le goût du grillé, apporte beaucoup à ce plat qui, à la finale, n’est pas très sucré. Un mélange très subtil.
Elle est inspirée du livre de Artun et Beyan UNSAL « Istambul la magnifique » aux éditions Robert Laffont. Je l’avais oubliée jusqu’à ce que les préparatifs de mon départ me rafraîchissent la mémoire .
Qui plus est, ce sera de saison. Bien sûr il faut aimer salé-sucré,